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Miss D.

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  • : « Avant d'être un art, la poésie est une manière de vivre et de sentir. » Laurent Terzieff
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« Mais pourquoi ne vivrait-on pas sans raison ? Je veux dire, sans autre raison que celle de vivre, précisément, avec toutes ses conséquences. » Exercices de survie, Jorge Semprun.

id.entité

18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 14:15

Mélodie

Enchanteresse de nos

Rêves.

Voguez

Emotions

Impératrices.

Libérez les forces

Léonines

Expressives.

Utopies de nos

Souhaits

Enfin écloses.

 

 

Astre vierge, que la

Nouvelle année

Nourrisse

Effervescence et

Enthousiasme.

 

 

Dessein d’une nouvelle

Enfance

 

 

Jouissance

Orchestrale et

Intense

Emerveillement.

 

 

Je vous souhaite une

MERVEILLEUSE ANNEE DE JOIE

en 2016 !

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12 novembre 2015 4 12 /11 /novembre /2015 17:10

(pastiche d'El Desdichado)

 

Je suis la malaimée, l'impie, la délaissée,

Abandonnée de tous, contre vents et marées,

J'ai bravé la fatwa et la loi coranique

Adieu mon beau pays, adieu rives antiques.

 

Je voudrais retrouver la douceur du printemps

Quand les champs sont en fleurs et les cheveux au vent

Nous courons jeunes fous sans penser au malheur

Qui nous attend demain et nourrira nos pleurs.

 

Suis-je Ange ou Démon ? Voile jeté à terre,

Abaya noire ôtée, j'incarne le désir

De ces hommes cruels voulant nous avilir.

 

Née intelligente, toujours pense à te taire

Sinon le déshonneur sera jeté sur toi

A jamais tu seras la répudiée du roi.

 

 

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26 septembre 2015 6 26 /09 /septembre /2015 15:58

Le voile léger de l’aube se dissipe

Premier instant de ce premier jour

Dévoile deux petites fées

Les yeux grands ouverts sur le monde

Ce monde qui les attendait

Depuis si longtemps

Ce monde qui les aime

Déjà tellement

Bonheur oh combien saisissable

Vous êtes là, fragiles, presque évanescentes

Au creux des bras bienveillants de vos parents

Muets de joie et d’émotion

A quatre mains à quatre pieds

Vous donnez votre premier ballet

Et vos voix s’élèvent, murmures dans le silence

Premières mélodies qui célèbrent la vie

« Maman est là », ébahie, et le sera toujours

Papa veille, confiant, drapé dans son habit de héros

Et dans nos mémoires s’inscrit ce jour

à nul autre pareil

Bienvenue à Juliette et à Daphné

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8 mars 2015 7 08 /03 /mars /2015 10:41

Douce mélodie de ma mélancolie

Berce mes idées noires

Au petit matin de coton

Alors que l’aube s’annonce

Je ne peux retenir mes larmes

De voir cette nuit s’évanouir

Dans les ruines du passé

 

Il nous faut à nouveau sourire

Mots à mots tout reconstruire

En arrière ne jamais revenir

Se moquer des regrets

Et transcender le futur

Pour naître et n’être que soi

A l’avenir…

 

Les brumes de ma douleur

Se dissipent sur vos dessins

Vous êtes là, compagnons de route,

Entre les pages de tant d’albums

Mais désormais nous serons seuls

Guidés par vos voix qui hurlent…

De rire !

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 20:19

Je regarde la vie

Dans les yeux de ma fille

Et je pense à vous

Qui saviez rire

De tout et surtout du pire

Grands dessinateurs

Et libres penseurs

Qui aviez à cœur

La liberté d’expression

Exécutés sans sommation

Pour nous avoir informés

Pour nous avoir alertés

Aujourd’hui c’est la liberté

Qui est assassinée !

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 15:54

Je te regarde… toute blanche

Ta nudité me trouble

Oserai-je une approche ?

Ma main, timide, tremble

 

Mon regard te caresse

Et ma plume, pleine de liesse

Dépose mes premiers mots

Sur ta délicate peau

 

Je te regarde… toute parée

De poésie et de vers rimés

J’ai recouvert ta blanche nudité

De mes émois de poète nouveau-né

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20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 15:31

Chacun de part et d’autre du rideau

Chacun dans un monde

Moi la vie

Toi la mort

Moi la cacophonie

Toi le silence

Moi le temps à venir

Toi le temps écoulé

 

Chacun son époque et son regard

Mais ici tout est suspendu

Dans ce café caché

Nos mondes sont réunis

Il n’y a pas de Moi

Il n’y a pas de Toi

Nous pouvons murmurer Nous

Nous pouvons co-exister, nous pouvons nous co-fondre

 

Toi qui est du passé

Moi qui suis du présent

Et je l’espère de l’avenir

Ici rien n’est à comprendre

Ici tout est à construire

 

Mes pas résonnent dans la cour pavée

Les cris des enfants éclatent dans le hall vitré

Ils réveillent les murs ancestraux

Et les font frissonner d’une nouvelle jeunesse

Ce petit monde rit

Ce petit monde danse

Et ce petit monde oublie…

Qu’ici, il y a peu, régnait le monde des morts !

 

Mais Toi tu n’as pas oublié

Toi, tu te glisses aux côtés des vivants pour éclairer leur regard, aveugle

Tu ne cherches pas à les effrayer, juste à leur raconter

Tu es le conteur… des temps

Et Moi je m’efface et te laisse dire.

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 11:20

IL Y A le petit chat noir de la voisine qui ronronne au soleil sur le rebord de sa fenêtre

IL Y A l’ennui des minutes capricieuses

IL Y A l’horloge qui tic-tac son mécontentement et me rappelle à l’ordre

IL Y A Marcel le clochard du bas de la rue qui claironne sa bonne humeur avinée en tendant sa bouteille à qui veut l’entendre

IL Y A la dépression qui rôde et Wall Street qui crise

IL Y A les enfants de Bénarès nourris au pain du Gange

IL Y A le boulanger qui grignote son bon pain au petit matin

IL Y A la langueur blanche de mes jours et le froid qui mordille ma joue

IL Y A les neiges éternelles de la Cordillère des Andes et les chinchillas qui s’y cachent pour mourir

IL Y A le Groenland qui fond comme neige au soleil et la Terre de la Reine Maud qui se réduit comme peau de chagrin

IL Y A le livreur de pizza qui vient de sonner chez la voisine et qui se fout bien de la disparition du chinchilla

IL Y A les placards… vides et la poussière… lancinante, qui me narguent

IL Y A les enfants du Darfour qui regardent de leurs grands yeux chassieux l’Occident, si loin, qui les a déjà oubliés… Et l’Occident, si lent, qui perd dix ans à chaque pas

IL Y A ce temps après lequel je cours, immobile

IL Y A la Terre qui tourne en ronde pendant que le monde marche sur la tête

Mais au-delà de tout, IL Y A tes grands yeux qui m’emportent, loin de moi et du monde, loin de tout et du temps qui me ronge

Tes grands yeux profonds qui enfin répondent à LA question

A quoi je sers sur cette terre ?

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 19:24

Ils sont là…

Tout autour de nous

 

On les voit sans les regarder

Toujours trop pressés pour s’y arrêter

On les regarde sans les voir

Trop dérangés pour s’y attarder

 

Ils nous parlent

Ils nous accostent

Ils nous disent  ce que l’on ne veut pas entendre

Ils nous rappellent ce que l’on ne veut pas savoir

 

Ludiques ou lugubres

Graffés ou griffonnés

Ils sont le reflet de nos peurs

Ils sont le rappel de nos erreurs

 

Claquemurés dans notre petit monde étroit

Ils nous ouvrent les portes d’un ailleurs qui y croit

Ils nous bousculent…

Pour que quelques uns d’entre nous, peut-être, basculent.

 

>> Quelques expressions du GraffitArt dans l’album « over-the-world », in d.clichés.

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 17:43

Voeux 2014

 

Pourquoi faudrait-il changer de tempo ?

Sous prétexte qu’un chiffre se dandine et fait le beau…

Nouvelle année, nouvelle ère ?

Juste parce qu’une date prend ses grands airs…

Résolution 2014 : suivez votre temps !

Prenez-le ou perdez-le

Mais que ce soit tout le temps

Celui qui vous va le mieux !

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